Vous vous souvenez peut-être d’un de mes derniers articles sur ce blog (que je ne nourris décidément pas assez – L’étreinte du roncier aura eu le temps de sortir que je n’ai pas su vous l’annoncer ici) qui définissait mes objectifs pour l’année 2022… et bien aujourd’hui, c’est rebelote ! Mais avant de parler de 2023. Voyons ce que j’ai su réaliser à partir de mes objectifs de l’année passée !
I - 2022, l’année des 80 jours
J’avais donc plusieurs objectifs pour l’année passée : placer ou faire publier L’étreinte du roncier en maison d’édition, finir d’écrire Le cantique du noyé (dont je reparle plus bas) et faire quelque chose de ma dystopie toulousaine et - bonne nouvelle - je n’ai échoué qu’à m’occuper de la dystopie ! L’étreinte du roncier est maintenant publiée chez Crin de Chimère, comme son grand frère Le cloître des vanités. Je vais donc m’atteler à en faire la promotion tout le long de cette année, mais je vais aussi essayer de placer un roman que je n’ai finalement su écrire qu’en me forçant dans le challenge #romance80jours (alors que le roman n’est pas nécessairement défini par ses romances, mais hein…)
II - Le cantique du noyé donc !
Je vous en ai déjà parlé par deux fois ! Je suis sûre qu’une troisième ne fera de mal à personne.
Il s’agit d’un thriller ésotérique et sf mêlé de romance, mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je voulais vous offrir ce petit résumé, tout chaud, tout neuf :
C’est par un beau jour d’été dans la petite ville occitane d’Albeyrac que Matthieu Felzac aperçoit Aurore Steiner pour la première fois. Un coup de foudre le terrasse alors sur le champ. Coup de foudre qui semble heureusement réciproque… et qui pourrait rapidement se muer en quelque chose de plus profond.
Malheureusement, des ombres vivantes menacent activement la liberté de la jeune femme. Un avocat au regard cruel et une sinistre doctoresse gravitent très près de cet obscur phénomène. Non contents d’empêcher les retrouvailles des deux amants avec brutalité, ils paraissent fomenter un inquiétant complot mêlé de rites chantés. Matthieu va devoir éclaircir les rares pistes qu’ils ont semées derrière eux s’il veut délivrer Aurore avant l’impensable.
À moins que…
Lorsque Judith Huà Dihn, prometteuse cantatrice au passé trouble, découvre le compagnon de sa meilleure amie tabassé et laissé pour mort dans son salon, il ne fait aucun doute que celle-ci a été enlevée. Une valse tissée de substances mystérieuses, de manipulations médicales et politiques, de complots et de sectes rivales va très vite s’enrouler autour de sa quête de vérité.
Qui est donc le responsable de cet horrible kidnapping et quel rôle les étoiles tombantes d’une nuit de printemps auront-elles à jouer dans la catastrophe qui menace Albeyrac ?
Comme mes deux romans précédents, celui-ci tourne beaucoup autour des thématiques du feu, de la culpabilité et du spirituel… mais pas comme mes deux romans précédents, il est assez en dehors de la ligne éditoriale des éditions Crin de Chimère. Je m’en retourne donc à la recherche de l’aimable éditeur qui voudra bien le publier ! Sachant que je compte toujours réserver quelques manuscrits plus sombres à Crin de Chimère…
Tout cela me fait un genre de transition (malhabile, la transition, mais je ne suis pas essayiste donc vous ferez avec) vers…
III – Notre-Dame-de-la-Dormition, le chantier de cette année
Après un cauchemar particulièrement mystérieux se déroulant dans une église fictive de Toulouse dont le nom m’est resté en tête, j’ai immédiatement su sur quel roman j’allais passer la fin de mon année 2022 et le début de mon année 2023 : une histoire glauque, entremêlée d’intrigues personnelles et sanglantes, de hantises et de sacrifices satanistes…
Attention, le résumé (en dates) pour ce projet-là est assez long :
Toulouse, 1800,
Une somptueuse église médiévale s’embrase dans de mystérieuses circonstances.
Une foule entière périt dans cet atroce bûcher qui durera toute une nuit. Les rumeurs commencent à se propager à peine les cendres des victimes refroidies : les religieuses en charge du sanctuaire se seraient offertes à Satan en précipitant leurs innocentes ouailles dans leur horrible rituel.
1982,
Cinq jeunes liés par un vœu de vengeance envahissent les ruines de l’église de la dormition, cachées sous le théâtre dans lequel ils travaillent. Ils y invoquent le Diable afin de rendre justice à une des leurs, souillée de la pire des façons, et sacrifient un vie précieuse en paiement d’un pacte incertain.
2003,
La petite Lisa Marouan et sa mère Céline, habilleuse dans le prestigieux théâtre des roses, disparaissent pendant la même nuit. Elles se retrouvent embourbées bien malgré elles dans un labyrinthe obscur dont on ne revient pas… ou presque.
2022,
À la faveur d’une nuit sans lune, Myriam, apprentie costumière, découvre un terrifiant portail menant vers des ruines insoupçonnées… et ce que ce portail apporte, une jeune femme crasseuse et traumatisée par des années d’errance, pourrait devenir la solution à ses problèmes familiaux les plus sordides.
Malheureusement pour elle, cinq bourgeois connectés par de fort sombres secrets semblent bien décidés à détruire cette nouvelle alliance et renvoyer l’infernal miracle là d’où il vient… quoi qu’il en coûte.
Je vous reparle du roman plus en détail lorsque j’aurais achevé le premier jet !
Voici donc mes priorités de cette année en matière d’écriture ! Et vous, quels sont vos objectifs ?
Notes :
- Première image : Une photo prise par mon amie Manon Chauvet, à la rivière de rochers de Lacrouzette, dans le tarn
- Deuxième image : Une couverture du Cantique du noyé faite sur canva^^
- Troisième image : Une photo que j'ai prise à la cathédrale de Troyes, Saint-Pierre et Saint-Paul (le flou "artistique" est involontaire^^)
Toutes les images me reviennent