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  • Photo du rédacteurManon Segur

Présentation d’artiste : Anthony Lo Re


 


Je ne compte pas utiliser ce format très souvent mais, à cause de son actualité, j’ai très envie de parler d’un ami qui m’est cher : Anthony Lo Re, compositeur.


Je l’ai découvert il y a quelques années en cherchant des artistes d’epic music. Pour les gens qui ne connaîtraient pas l’Epic Music, c’est un style de musique très grandiloquent : chœurs, grosses orchestrales, tempo assez rapide… Les maîtres du genre sont les compositeurs du label Two steps from hell : Nick Phoenix et Thomas Bergersen. Vous avez sans doute déjà entendu leurs morceaux dans des bandes-annonces de films… et beaucoup d’auteurices de l’imaginaire s’abreuvent de leurs créations pendant l’écriture. Je cherchais donc de nouveaux artistes dans ce domaine parce que je peux me lasser assez vite et quelle ne fut pas ma surprise de trouver un morceau d’epic music vocale en Français. Ma curiosité en flammes, je me suis précipitée vers un tout récent label baptisé Temple d’éros (oui c’est très joli, et oui on dirait le nom d’un endroit où le jeu du Titre aurait droit à un tournoi officiel.) Ce fut le début d’une longue découverte…


I — Les bases

 

J’ai rapidement appris à connaître le compositeur derrière le label, notamment en regardant ses livestreams de composition (sans rien connaître à la musique, c’est plus rigolo) et en lui proposant de me faire une bêta-lecture à la sauvage pour Le cloître des vanités (j’étais désespérée, j’avais plus toute ma tête et je ne sais toujours pas pourquoi il a accepté.)

J’ai vu son style gagner en puissance et ses mélodies se complexifier en un rien de temps et là, avec la sortie de son nouvel album vocal Dystopie, je me suis dit que ça pourrait être sympa de décortiquer son style. Mais avant toute chose, une petite présentation par l’homme himself (je lui ai demandé de la faire, il n’a pas pris possession de ce site par la force, tout va bien :)

Bonjour tout le monde !

Je suis Anthony Lo Re, compositeur indépendant orienté musique du monde, orchestral, et fantasy. J’écris des albums sur ces thèmes et je propose des licences commerciales à des entreprises du monde entier. Je suis également présent sur YouTube et les grands plateformes de streaming comme Spotify ou Apple Music. Je m’inspire des différentes cultures qui ont façonné le monde, en particulier les mythologies, mais j’aime aussi les thèmes actuels, les grands débats de société et la psychologie par exemple. Évidemment les musiques de film et les musiques tirées de jeux vidéo sont une grande source d’inspiration pour moi.

II — Les styles

 

Anthony il est comme moi (et pas bien plus vieux que moi, d’ailleurs) et une grosse partie de notre génération, il a baigné dans une soupe de SFFF depuis l’enfance. Lui aussi il écoute Two steps from hell. Lui aussi il a un imaginaire largement influencé par le cinéma, les jeux vidéos et les livres d’aventure. Il est donc plutôt doué pour créer des atmosphères épiques qui plaisent aux auteurices.

Je conseille particulièrement ses albums « gothiques » : Witchcraft, Secrets and lies et Dark masquerade, qui font la part belle aux orgues et aux ambiances sombres, mystérieuses. Niveau goût personnel, mon ami nourrit une PASSION pour la harpe (à peu près comparable à ma passion des cathédrales) et son style préféré c’est le celtique (il a sorti le très bon album Legends never die assez récemment d’ailleurs.) Mais il propose pas mal d’autres ambiances.

Quand je l’ai connu, il travaillait sur son premier album avec des chansons en Français : Divination. Dystopie a donc été un retour au genre, un rafraîchissement en quelque sorte.

Donc la grande question se pose maintenant ? Keskeçavaut ?


III — Le dernier cru

 

Dystopie c’est une plongée dans des ambiances héroïques, presque comics ou Hollywoodiennes, avec une forte volonté d’ambiance SF. Les chanteuses — Chloé Bardin, Shirayuki, Yuna et Myu Chan — ont toutes des voix jeunes, fortes et motivées. L’ensemble des morceaux donne envie d’aller casser des figures (ou bien c’est juste moi qui aime la violence.)


Comme celles de Divination, les chansons sont calquées sur des rythmes un peu « trailer. » C’est formidable pour monter une tension, une énergie, un peu moins pour écrire sans faire une crise cardiaque mais ça, ça ne regarde que moi. Néanmoins les messages sont moins variés que dans Divination, qui possédait un triptyque de chansons sur le TDI par exemple. Ceux-ci sont restent simples, adaptés au thème dystopique bien qu’ils pourraient passer si vous préférez une ambiance fantasy ou historique. Le seul ressenti négatif que j’ai, c’est par rapport à certaines paroles, un peu « cheesy » par moments. Mais c’est uniquement pour pinailler. Comme pour l’orchestration de ses albums, Anthony a fait des montagnes de chemin en tant que parolier. Les rythmes sont bien plus fluides et les mots bien plus lyriques au fil des années.

Globalement, Dystopie est une très très bonne écoute et une grande évasion dans une dimension épique enfin francophone.


Mes morceaux favoris de l’album sont « Lions », « Lettre d’adieu » et « Jusqu’à la fin des temps. »


Et vous ? Quels seront les vôtres ?


Légendes et liens

 

- Première image : Le contenu du colis Ulule pour l'album physique ( photo par votre humble servante )

- Deuxième image : Logo du label Temple d'éros

- Troisième image : Anthony Lo Re en plein exercice de composition sur sa chaîne twitch

- Quatrième image : Cover de l'album Secrets and lies, dessinée par Myu Chan

- Cinquième image : Cover de l'album Dystopie, aussi par Myu Chan ( qui chante dans l'album )

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